Lifting des seins
Indications : Quand les seins sont affaissés, qu’ils tombent et semblent vidés dans leur partie supérieure. La ptose peut exister depuis la puberté mais elle se produit en général après un amaigrissement important, ou après une ou plusieurs grossesse(s) et allaitement(s). Elle peut être isolée, mais elle peut également être associée à une hypertrophie mammaire qui pourra être réduite à la demande (voir réduction mammaire). Elle peut au contraire être observée dans le contexte de seins trop petits (hypoplasie ou hypotrophie mammaires) qui pourra être solutionnée par l’ajout d’une prothèse ou un transfert graisseux.
Le but de l’opération sera de replacer le mamelon à la bonne position, de reconcentrer et de remonter la glande et de retirer la peau excédentaire afin d’obtenir des seins harmonieux, joliment galbés et ascensionnés. Ce geste implique la plupart du temps la création de 3 cicatrices.
Hospitalisation / douleur : L’intervention se déroule sous anesthésie générale et vous pourrez quitter l’hôpital normalement dès le lendemain.
Cette opération est la plupart du temps bien tolérée par les patientes et la prise d’antalgiques simples permet d’endormir la douleur post-opératoire.
Un gonflement (œdème) et des ecchymoses des seins, ainsi qu’une gène lors de l’élévation des bras sont souvent observées dans les jours qui suivent.
Le port d’un soutien-gorge spécifique est conseillé nuit et jour durant un mois.
Il faudra prévoir une convalescence/arrêt de travail durant une période de 7 à 10 jours et ne pas reprendre d’activité sportive avant 2 mois.
Le résultat : Il convient d’attendre le délai nécessaire à l’atténuation des cicatrices et d’en assurer une bonne surveillance. Il est fréquent que les cicatrices prennent un aspect rosé et gonflé durant les 2ème et 3ème mois qui suivent l’intervention. Elles s’estompent ensuite progressivement pour devenir, avec le temps, peu visibles. Elles peuvent toutefois demeurer élargies, blanches ou au contraire brunes. Le résultat final pourra être jugé environ 1 an après l’intervention.
Les complications possible : Malgré leur faible fréquence, voici les complications envisageables :une infection, un hématome, un retard de cicatrisation, une nécrose, un pyoderma gangrenosum (Complication très rare d’origine auto-imune. Il s’agit d’une forme de nécrose cutanée extensive qui commence par un aspect blanchâtre de la peau et qui s’accompagne d’une douleur vive), des altérations de la sensibilité.
