Hypertrophie Mammaire
Indications : Lorsque le volume des seins est trop important par rapport à la morphologie de la patiente, il peut s’en suivre des désagréments d’ordre physique et fonctionnel : douleur du cou, des épaules et du dos, difficulté pour la pratique du sport, etc.
L’intervention chirurgicale a alors pour but la réduction de la taille et du poids des seins et la correction de la ptose afin d’obtenir une poitrine en adéquation avec la morphologie et le souhait de la patiente.
Les cicatrices auront la forme d’un T renversé. La longueur de la cicatrice horizontale sera proportionnelle à l’importance de l’hypertrophie et de la ptose.
Cette intervention pourra être pratiquée dès la fin de la croissance. On notera qu’un allaitement futur sera le plus souvent possible, mais on ne peut le promettre dans tous les cas.
Hospitalisation : L’opération se déroule sous anesthésie générale et l’hospitalisation dure entre un et deux jours.
Douleur/Post-op : Les douleurs post-opératoires sont en général modérées et facilement calmées par la prise d’antalgiques.
Un gonflement et des ecchymoses sont fréquemment observés, ainsi qu’une gêne lors de l’élévation des bras.
Un soutien-gorge spécifique devra être porté nuit et jour durant un mois.
Il convient d’envisager une convalescence avec interruption d’activité d’une durée de huit à vingt et un jours. Il est conseillé d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.
Résultat : Il faudra attendre l’atténuation des cicatrices et observer une surveillance durant cette période. Le résultat sera vraiment final un an après l’intervention. Attention que le sein opéré reste naturel et sensible, notamment aux variations hormonales et pondérales.
Complications possibles : Les complications sont heureusement rares mais peuvent prendre la forme de :
- Accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement très rares après ce type d’intervention. Des mesures préventives peuvent être prescrites pour en minimiser l’incidence
- La survenue d’une infection nécessite un traitement antibiotique et parfois un drainage chirurgical.
- Un hématome
- Un retard de cicatrisation
- Une nécrose de la peau, de la glande, ou de l’auréole (le risque est très accru par l’intoxication tabagique)
- Un pyoderma gangrenosum : Complication très rare d’origine auto-imune. Il s’agit d’une forme de nécrose cutanée extensive qui commence par un aspect blanchâtre de la peau et qui s’accompagne d’une douleur vive.
- Des altérations de la sensibilité, notamment mamelonnaire. La sensibilité redevient en général normale dans un délai de 6 à 18 mois.